dimanche 13 janvier 2013

La société civile en conclave à Alger


Prenant conscience des défis et des menaces qui pèsent sur leurs libertés notamment  d’association, d’expression, et des atteintes aux droits de l’homme,  des syndicats autonomes, des associations se sont réunis  le 12 janvier 2013 à la maison des syndicats autonomes de Bab Ezouar à Alger, pour entre autres, discuter de l’état des libertés syndicales, d'association et des atteintes à la libre expression de la société civile.
Initiée par  les membres  du groupe de solidarité avec la société civile, composée  de plusieurs associations et syndicats autonomes du secteur publique et privé algérien, entre autres, du collectif des familles des disparus en Algérie(CFDA), de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme(LADDH),  le syndicat autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), du réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme(RADDH),  et du soutient  de l’association Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA), du comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien (CISA) et du réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme REMDH, la rencontre visait à dégager une stratégie de solidarité pour contrecarrer les dispositions répressives de la  loi  12/06 du 12 janvier 2012 sur les associations.
Les  membres de la société civile présents ont  mis l’accent sur les violations récurrentes des conventions internationales, les persécutions des défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes et des représentants de la société civile authentique. La nécessité de d’utiliser les mécanismes et  instruments internationaux ratifiés par l’Algérie qui garantissent la liberté d’association pour sortir  de l’environnement étouffant du champs des libertés a été aussi soulignée.
Les présents  ont adoptés trois recommandations importantes. Il s’agit en premier de  la mise en place d’une stratégie de solidarité sur trois volets à savoir des manifestations, des conférences de presse et une solidarité matérielle. L’autre recommandation consiste en la création de l-un observatoire d’information et de collecte de données sur les défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes  suspendus et licenciés, des militants persécutés et harcelés par la justice. Enfin œuvrer pour l’enregistrement des syndicats non enregistrés et la protection des syndicalistes en est la troisième recommandation.
Une réunion dont la date n’a pas encore été arrêtée est prévue pour entériner les modalités d’application de ces recommandations.

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