Prenant conscience des défis et des
menaces qui pèsent sur leurs libertés notamment d’association, d’expression, et des atteintes
aux droits de l’homme, des syndicats
autonomes, des associations se sont réunis
le 12 janvier 2013 à la maison des syndicats autonomes de Bab Ezouar à
Alger, pour entre autres, discuter de l’état des libertés syndicales, d'association
et des atteintes à la libre expression de la société civile.
Initiée par les
membres du groupe de solidarité avec la
société civile, composée de plusieurs associations et syndicats autonomes du secteur
publique et privé algérien, entre autres, du collectif des familles des disparus
en Algérie(CFDA), de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme(LADDH), le syndicat autonome des personnels de l’administration
publique (SNAPAP), du réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme(RADDH), et du soutient de l’association Agir pour le changement et la
démocratie en Algérie (ACDA), du comité international de soutien au syndicalisme
autonome algérien (CISA) et du réseau Euro-méditerranéen des droits de l’homme
REMDH, la rencontre visait à dégager une stratégie de solidarité pour
contrecarrer les dispositions répressives de la
loi 12/06 du 12 janvier 2012 sur
les associations.
Les membres de la société civile présents ont mis l’accent
sur les violations récurrentes des conventions internationales, les persécutions
des défenseurs des droits de l’homme, des syndicalistes et des représentants de
la société civile authentique. La nécessité de d’utiliser les mécanismes
et instruments internationaux ratifiés
par l’Algérie qui garantissent la liberté d’association pour sortir de l’environnement étouffant du champs des libertés a été aussi soulignée.
Les présents ont
adoptés trois recommandations importantes. Il s’agit en premier de la mise en place d’une stratégie de solidarité
sur trois volets à savoir des manifestations, des conférences de presse et une
solidarité matérielle. L’autre recommandation consiste en la création de l-un observatoire
d’information et de collecte de données sur les défenseurs des droits de l’homme,
des syndicalistes suspendus et licenciés,
des militants persécutés et harcelés par la justice. Enfin œuvrer pour l’enregistrement
des syndicats non enregistrés et la protection des syndicalistes en est la troisième recommandation.
Une réunion dont la date n’a pas encore été arrêtée est prévue
pour entériner les modalités d’application de ces recommandations.
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